Les odeurs évoquent des sensations. Elles font réagir ; elles peuvent nous gêner ou nous faire nous sentir bien par exemple.
Du fait des normes sociales, il y a des associations olfactives communes à tous, comme l'odeur du monoï qui évoque l'été.
Néanmoins, chaque individu réagit différemment aux odeurs, puisque chaque individu a des expériences différentes. Une odeur va associer un souvenir propre à chacun, et donc une interprétation différente. Cette diversité d'appréciation est plus accentuée pour les odeurs agréables que pour les odeurs désagréables.
Voici certains faits sur les réactions affectives aux odeurs :
- Toute odeur agréable devient désagréable à très forte concentration, cela dû à la saturation des récepteurs olfactifs.
- Une odeur, même agréable, semble désagréable quand elle est sortie de son contexte habituel.
- La culture et les habitudes olfactives de chaque communauté influent sur ces réactions aux odeurs, par rapport au reste de la population. Ainsi nous l'explique Mme. Férino, dans l'interview qu'elle nous a accordée.
- Une odeur désagréable fait plus réagir qu'une odeur agréable de même intensité.
- La tolérance à l’égard des odeurs désagréables diffère considérablement selon les personnes.
Le cerveau classifie les odeurs en les associant avec un événement. Ainsi, la détection d'odeurs suspectes ou inhabituelles alarme le cerveau, telle l'odeur de fumée par exemple. A contrario, une odeur de nourriture nous ouvrira l'appétit !